SecGen Report-Oct2017_F

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L’ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE, INC.
Rapport du Secrétaire Général
à l’Assemblée générale de l’AMM, Chicago 2017
(avril – septembre 2017)
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
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Table des matières
Chapitre 1 : Éthique, défense/sensibilisation & représentation
1. Éthique
1.1 Déclaration de Taipei
2. Droits humains
2.1 Droit à la santé
2.2 Protection des patients et des médecins
2.3 Prévention de la torture et mauvais traitements
2.4 Traitement de la douleur
2.5 Santé par la paix
3. Santé publique
3.1 Maladies non transmissibles
3.2 Maladies transmissibles
3.3 Santé et populations exposées à la discrimination
3.4 Déterminants sociaux de la santé
3.5 Campagne d’immunisation
3.6 Produits médicaux contrefaits
3.7 Santé et environnement
4. Systèmes de santé
4.1 Comparaison des systèmes de santé avec PROMS & PREMS
4.2 Sécurité du patient
4.3 One Health
4.4 Résistance aux antimicrobiens
4.5 Le personnel soignant
4.6 Violence dans le secteur de la santé
4.7 Les médecins exemplaires de l’Initiative mondiale formation au leadership
5. Politique de santé & éducation
5.1 Développement des politiques médicales et sanitaires & éducation
5.2 Soutien apporté aux Membres constituants
Chapitre II : Partenariats & collaboration
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1. Organisation mondiale de la santé (OMS)
2. Conférence de l’UNESCO sur la bioéthique, l’éthique médicale et la loi sanitaire
3. Autres agences des NU
4. Alliance mondiale des professions de santé (AMPS)
5. Centres de coopération de l’AMM
6. Autres partenariats ou collaborations
Chapitre III : Communications & activités extérieures
1. Newsletter de l’AMM
2. Réseaux sociaux de l’AMM (Twitter et Facebook)
3. Le World Medical Journal
4. Initiative africaine de l’AMM
Chapitre IV : Excellence opérationnelle
1. Défense/Sensibilisation
2. Groupe chargé du développement des affaires
3. Réunions sans papier
4. Gouvernance
Chapitre V : Remerciements
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CHAPITRE I
ÉTHIQUE, DÉFENSE/SENSIBILISATION ET REPRÉSENTATION
1. ÉTHIQUE
1.1 Déclaration de Taipei
La Déclaration de Taipei relative à la recherche sur les bases de données de santé, les
big data et les biobanques proposait des orientations pour la protection des personnes
qui autorisent l’utilisation de données sur leur santé ou d’échantillons provenant de leur
corps à des fins de recherche ou d’autres usages. À certains égards, il s’agit de la suite
logique des garde-fous apportés par la Déclaration d’Helsinki, dans le sens où elle étend
ces limites aux environnements virtuels et aux scénarios tels que l’utilisation
commerciale ou administrative.
L’un des objets majeurs de la Déclaration de Taipei est le maintien de la protection
fournie par le consentement éclairé. Les informations relatives à une utilisation future
des données ou des échantillons étant par nature incomplètes, la Déclaration propose
des mécanismes à plusieurs étapes permettant de remplacer le consentement éclairé,
notamment par le recours à une structure de gouvernance prédéterminée et à une
évaluation par un comité d’éthique.
L’AMM a été invitée à accueillir une séance consacrée à la nouvelle Déclaration lors de
la 12e
Conférence mondiale de l’UNESCO sur la bioéthique, l’éthique médicale et le
droit médical, qui se tiendra à Limassol, à Chypre, en mars 2017.
1.2 Manuel d’éthique de l’AMM
Pr. John Williams nous a apporté sa compétence de rédacteur pour la préparation de la
3e
édition du Manuel d’éthique de l’AMM. Les versions en anglais, français, espagnol,
slovène (merci à l’université de Maribor, Slovénie) et en chinois traditionnel (merci à
l’Association Médicale Taiwan) sont disponibles auprès du site de l’AMM.
2. DROITS HUMAINS
2.1 Droit à la santé
Le Secrétariat de l’AMM suit les activités du Rapporteur spécial des Nations unies sur
le droit de chacun de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible,
Dr Dainius Puras, ainsi que sur les questions liées à la santé et traitées par le Conseil des
droits de l’homme des Nations unies. Pendant la période de référence, le Secrétariat de
l’AMM a pris contact avec le Dr Puras au sujet de son dernier rapport sur la santé
mentale et les droits humains (voir le point 4.3.3).
2.2 Protection des patients et des médecins
2.2.1 Actions de soutien
Pays : Cas
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TURQUIE
mai 2017
Sources :
TMA
Antenne turque de la
Human Rights
Foundation
En mai dernier, l’AMM a adressé un courrier à la haute
cour régionale de Gaziantep suite à l’adoption par le
Conseil de la résolution en soutien au Dr Küni en avril.
Le Dr Küni, ancien président de l’association médicale
de Şırnak a été détenu pendant plus de six mois au motif
qu’il aurait fourni un traitement médical à des membres
présumés de groupes armés kurdes. Le Dr Küni a depuis
été libéré sous caution en attendant une décision de
justice définitive. Il risque une peine de quatre ans
d’emprisonnement.
PHILIPPINES
juillet 2017
Source :
Physicians for Human
Rights (PHR)
L’association Physicians for Human Rights (PHR) nous
a avertis de cas de professionnels de santé travaillant
dans plusieurs hôpitaux philippins qui ont été contraints
d’aider à la dissimulation d’exécutions extrajudiciaires.
PHR propose que nous rédigions une lettre commune
pour dénoncer ces pratiques contraires à l’éthique
médicale et aux droits humains et appeler à l’ouverture
immédiate d’une enquête.
Le Secrétariat de l’AMM a contacté l’Association
médicale philippine pour informer ses membres du
message et de la proposition de PHR et leur demander ce
qu’ils comptaient faire pour faire cesser ces pratiques.
Nous n’avons pas reçu de réponse. Il a donc été convenu
avec PHR qu’ils enverraient leur lettre en leur nom, mais
en indiquant que l’AMM enquêtait également sur ces
cas.
VENEZUELA
juillet 2017
En juillet, l’Association médicale mondiale a lancé au
gouvernement vénézuélien un appel afin qu’il prenne des
mesures immédiates en vue de remédier à la grave crise
sanitaire, qui a mené, comme l’Association le précise, à
des taux accrus de morbidité, de mortalité et de
malnutrition parmi les enfants.
TUNISIA
août 2017
Sources :
Comité de soutien au
Dr Sassi et au
Dr Halleb
Centre d’information
et de documentation
sur la torture en
Tunisie (CIDT-
Tunisie)
Nous avons été alertés par deux sources différentes du
cas de deux médecins tunisiens actuellement poursuivis
pour complicité présumée d’actes de torture en 1991,
alors qu’ils étaient (selon nos sources) ceux qui alertaient
et apportaient des preuves d’actes de torture pendant
cette période.
Nous avons contacté l’Association médicale tunisienne
pour en informer ses membres et leur demander s’ils
entendaient soutenir ces deux médecins.
AUSTRALIE
août 2017
Source :
Amnesty International a contacté le Secétariat au sujet
des conditions inquiétantes dans lesquelles l’Australie
maintient des réfugiés en détention sur l’île Manus, en
Papouasie Nouvelle-Guinée.
Nous avons contacté l’Association médicale
australienne, qui nous a fourni des informations
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Amnesty
International
détaillées sur son travail de plaidoyer visant à assurer la
prestation de soins de santé adaptés aux demandeurs
d’asile et aux réfugiés.
ÉTHIOPIA
septembre 2017
Source :
Freefikru Petition
Association médicale
suédoise
Amnesty
International
Le Secrétariat a reçu un appel à signer une pétition au
sujet du Dr Fikru Maru, cardiologue suédois d’origine
éthiopienne, détenu en Éthiopie depuis quatre ans. En
mai 2017, toutes les charges qui pesaient contre lui ont
été abandonnées, mais il n’a pas été relâché, il a fait
l’objet d’autres accusations, ainsi que 37 autres
prisonniers qui sont accusés d’avoir pris part à un
incendie et à une révolte en prison (le Dr Fikru se
trouvait à l’hôpital dans un état critique lorsque
l’incendie s’est déclaré). Le Secrétariat a contacté
l’Association médicale suédoise, qui a confirmé l’affaire
et s’est félicité que l’AMM agisse.
Le Dr Ketan Desai a signé la pétition au nom de l’AMM
et l’information a été diffusée sur Facebook et Twitter.
2.2.2 Protection des professionnels de santé dans les zones de conflit armé et
autres situations de violence
Initiative du CICR « Les soins de santé en danger » (HCiD)
Le Secrétariat de l’AMM a établi ces derniers mois des relations de travail
étroites avec le siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dans le
cadre de l’initiative HCiD, qui a été prolongée par le CICR pour une seconde
phase.
Début novembre 2016, un protocole d’accord (MoU) entre l’AMM et le CICR
a été officiellement signé par Yves Daccord, directeur général du CICR et le
Dr Omar Kloiber, le Secrétaire général de l’AMM. Ce MoU développe et
consolide la longue coopération entre l’AMM et le CICR et favorise la
compréhension de sujets d’intérêt commun dont la protection des professionnels
de santé et des patients dans les situations de violence, le rôle des médecins pour
traiter la violence sexuelle ainsi que la torture et les mauvais traitements en
détention et plus généralement les déterminants sociaux de la santé dans un
contexte d’insécurité.
Le CICR et l’AMM ont renouvelé l’expérience encourageante de l’année
dernière et ont organisé un évènement commun lors de l’Assemblée mondiale de
la santé en mai. Les missions permanentes de la Suisse et du Canada,
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Médecins sans frontières (MSF)
ont rejoint cette initiative. L’évènement, qui s’est tenu le 22 mai, était intitulé
« Attaques contre les soins de santé : où en sommes-nous un an après
l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2286 ? » et
visait à étudier les mesures concrètes qui ont été prises pour lutter contre
l’augmentation des attaques contre les soins de santé, y compris à l’appui de
cette résolution.
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Cet évènement était coprésidé par Alain Berset, vice-président du Conseil
fédéral suisse et Jane Philpott, ministre de la Santé du Canada et permis à
l’ensemble de la communauté de professionnels de la santé réunis à Genève pour
l’Assemblée médicale mondiale d’écouter les avis d’acteurs clés de ce domaine,
tels que le Dr Peter Salama, directeur exécutif du programme de gestion des
urgences sanitaires à l’OMS, Yves Daccord, directeur général du CICR, la
Dre Joanne Liu, présidente de MSF, ainsi que la Dre Ardis Hoven, présidente du
Conseil de l’AMM.
Au cours de cette 70e
Assemblée mondiale de la santé, l’AMM a rendu publique
une déclaration sur les interventions d’urgence à grande échelle de l’OMS.
Les 11 et 12 mai, Clarisse Delorme a participé à une réunion d’experts sur les
soins de santé en danger vus d’Europe centrale et orientale, qui s’est tenue à
Olomouc en République tchèque, coorganisée par l’université Palacký, la Croix-
Rouge tchèque et le CICR, où elle a pu rendre compte des activités de l’AMM
dans le cadre de cette initiative Soins de santé en danger.
Les 17 et 18 mai, Otmar Kloiber et Clarisse Delorme ont assisté à la réunion
annuelle consacrée à la campagne Soins de santé en danger au siège du CICR
à Genève, qui a réuni des représentants du mouvement Soins de santé en danger
et de Community of Concern. Clarisse Delorme a présenté la déclaration de
l’AMM présentée lors de la 32e
conférence du Mouvement international de la
Croix-Rouge sur la sécurité du personnel de santé dans les situations de
violence.
En juillet, le Secrétariat de l’AMM a apporté son soutien à la campagne Targets
of the world de Médecins du monde qui dénonce la violence contre le personnel
de santé dans les situations d’urgence. Le Secrétariat a également transmis cette
information aux membres de l’AMM en les invitant à soutenir cette campagne
en signant la pétition en ligne.
2.3 Prévention de la torture et des mauvais traitements
Le Secrétariat de l’AMM suit les activités internationales dans ce domaine, notamment
celles du Conseil des droits de l’Homme.
2.3.1 Coopération avec le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de
la torture (IRCT)
2.3.2 Le Secrétariat a échangé des informations avec l’IRCT au cours de la période de
référence, notamment au sujet de la proposition de résolution de l’AMM sur les
examens anaux forcés visant à prouver une activité sexuelle avec une personne
du même sexe. Dans le cadre de la préparation d’une mission en Ouganda,
l’IRCT a cherché à en savoir plus sur ces inquiétantes pratiques dans le pays.
2.3.3 Rôle des médecins dans la prévention de la torture et des mauvais traitements
En mai dernier, le Secrétariat de l’AMM a été contacté par l’unité du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) chargée de la santé en milieu carcéral
pour discuter de la possibilité de mettre à jour le cours en ligne à destination des
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médecins qui travaillent dans des établissements pénitentiaires. La discussion est
en cours, notamment avec l’Association médicale norvégienne qui a largement
contribué à la création et à l’hébergement des cours initiaux.
2.3.4 Traitement psychiatrique — Santé mentale
En juin dernier, le Secrétariat de l’AMM a préparé des commentaires écrits sur
le récent rapport du rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à la santé
(https://documents-dds-
ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/G17/076/04/PDF/G1707604.pdf?OpenElement).
Ces commentaires ont été rédigés avec l’apport essentiel du Dr Miguel Jorge, de
l’Association médicale brésilienne, psychiatre et président du comité des affaires
médicosociales, afin de fournir aux médecins des éléments de contexte leur
permettant de mieux appréhender les discussions mondiales sur les défis et
possibilités liées à la promotion de la santé mentale comme priorité mondiale et
droit humain fondamental. Ces commentaires écrits ont été transmis à
l’Association mondiale de psychiatrie (WPA).
2.3.5 Le Dr Puras nous a répondu pour nous remercier de notre rapport et nous
proposer une date de rencontre en septembre pour approfondir ce sujet. Le
Secrétariat de l’AMM était représenté lors de cette réunion par le Dr Otmar
Kloiber et Clarisse Delorme.
2.4 Traitement de la douleur
L’AMM est toujours active dans le domaine des soins palliatifs en coopération avec
l’OMS et des organisations de la société civile travaillant dans ce domaine. Dans le
cadre des discussions mondiales actuelles et de la session spéciale de l’Assemblée
générale des Nations unies sur le problème mondial de la drogue, l’AMM a fait une
déclaration publique lors de la session du bureau exécutif de l’OMS (janvier 2017) sur la
dimension santé publique de la question, soulignant la nécessité d’une approche axée
sur la santé publique englobant la disponibilité et l’accès aux médicaments pour des
traitements et des services de soins efficaces.
2.5 Santé par la paix
Le 7 juillet 2017, les représentants des pays des Nations unies ont adopté à New York le
traité sur l’interdiction des armes nucléaires, le premier instrument juridiquement
contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète
à avoir été négocié en 20 ans.
En septembre, le secrétariat de l’AMM a rencontré un représentant de l’association
médecins internationaux pour la prévention d’une guerre nucléaire (International
Physicians for the Prevention of Nuclear War, IPPNW) afin d’explorer les possibilités
de collaboration sur la nécessité sanitaire d’éliminer les armes nucléaires au niveau
mondial, conformément à la prise de position de l’AMM sur les armes nucléaires en
utilisant la dynamique de l’adoption du traité.
À l’occasion de l’ouverture à la ratification du traité sur l’interdiction des armes
nucléaires à New York le 20 septembre, l’IPPNW, ainsi que l’AMM, le Conseil
international des infirmières et la WFPHA (fédération mondiale des associations de
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santé publique) ont adopté une résolution commune afin d’exhorter les États membres à
ratifier le traité le plus tôt possible pour qu’il puisse entrer en application.
3. SANTE PUBLIQUE
3.1 Maladies non transmissibles (MNT)
3.1.1 Questions générales
Les États membres et l’OMS ont progressé sur leurs engagements liés à la
Déclaration politique des Nations unies de 2011 sur la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles (MNT). Ces deux dernières années,
les États membres ont adopté un cadre de suivi mondial avec un ensemble
d’objectifs mondiaux concernant les MNT, un plan d’action mondial 2013-2020
et une task force inter agences des Nations unies sur les MNT chargée de
coordonner une réponse des Nations unies aux MNT.
En réponse à cette première déclaration politique des Nations unies sur la
prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles de 2011, l’OMS a
établi le Mécanisme mondial de coordination (GCM) pour la lutte contre les
maladies non transmissibles. La portée et le but de ce mécanisme sont de
faciliter et renforcer la coordination des activités, l’implication pluripartite et
l’action au travers des secteurs au niveau local, national, régional et mondial.
L’AMM est membre officiel de ce mécanisme de coordination lancé en mars
2015 et a participé à plusieurs rencontres GCM/MNT. La Dre Bente Mikkelsen,
directrice du secrétariat du mécanisme GCM, présentera les travaux et les
progrès du mécanisme lors de l’Assemblée mondiale de l’AMM à Chicago.
L’objet de cette présentation est également d’aborder une éventuelle coopération
avec l’AMM et la manière don’t les médecins peuvent soutenir les activités de
lutte contre les MNT.
Dans le cadre de la préparation de la réunion de haut niveau des Nations unies
sur les MNT pendant l’Assemblée générale des Nations unies qui se tiendra à
New York en 2018, l’OMS organise, du 18 au 20 octobre 2017 à Montevideo
(Uruguay), une conférence mondiale afin d’améliorer la cohérence entre les
différentes sphères d’élaboration de politiques qui visent la cible 3.4 des
objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Les pays membres ont
ébauché un document final en amont de cette conférence et l’AMM l’a
commenté dans le cadre du processus ouvert de consultation. L’AMM accueille
avec satisfaction l’accent mis dans cette nouvelle stratégie sur le renforcement
des systèmes de santé et sur l’importance d’un personnel de santé bien formé,
bien soutenu et bien doté en ressources.
3.1.2 Tabac
L’AMM est impliquée dans la mise en place de la Convention Cadre de l’OMS
pour la lutte anti-tabac (FCTC). La FCTC est un traité international
condamnant le tabac en tant que substance accoutumante, interdisant la publicité
et la promotion du tabac et réaffirmant le droit de tous aux plus hautes normes de
santé. L’AMM assiste à chaque réunion de la Conférence des parties. La
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prochaine Conférence des parties à la FCTC se tiendra du 1er
au 6 octobre 2018 à
Genève.
3.1.3 Alcool
Le secrétariat entretient des contacts réguliers avec le personnel de l’OMS
chargé de ce sujet ainsi qu’avec l’alliance politique européenne sur l’alcool
(Global Alcohol Policy Alliance, GAPA). Au cours de la 70e
Assemblée
mondiale de la santé en mai dernier, l’AMM a participé à une réunion de
consultation de la société civile organisée par la GAPA et l’Alliance sur les
MNT pour discuter des stratégies visant à remettre l’alcool à l’ordre du jour des
organes décisionnels de l’OMS. L’AMM était également invitée par la GAPA à
une réunion informelle sur le même sujet avec les États membres intéressés.
En juin, Clarisse Delorme a représenté l’AMM au forum de l’OMS sur l’alcool,
la drogue et les conduites addictives qui a eu lieu au siège de l’OMS à Genève et
elle y a prononcé une déclaration au nom de l’AMM, qui recommande
l’élaboration de politiques globales afin d’attaquer les causes profondes des
habitudes de consommation d’alcool et renforcer les systèmes de santé pour
améliorer la capacité des pays de mettre au point des politiques et de mener des
actions ciblées contre l’alcoolisme et les problèmes qui en découlent.
3.1.4 Activité physique
L’OMS élabore actuellement un plan d’action global visant à promouvoir
l’activité physique. L’AMM a été invitée à faire partie des membres du réseau
consultatif sur la stratégie aux fins de soutenir et de guider le secrétariat de
l’OMS dans l’élaboration de ce plan d’action. La première réunion technique de
ce réseau consultatif s’est tenue en juin dernier, en présence de représentants de
l’AMM. En reconnaissant l’importance de l’activité physique dans le bien-être et
la réalisation des objectifs de développement durable, ce plan d’action constitue
pour la communauté internationale une occasion unique de passer à la vitesse
supérieure et de fixer un nouvel ordre du jour ambitieux pour une action
coordonnée visant à donner à tous les mêmes possibilités de pratiquer une
activité physique. Le secrétariat de l’OMS a organisé entre août et mi-septembre
une consultation ouverte en ligne sur une première version de son rapport.
3.2 Maladies transmissibles
3.2.1 Projet sur la tuberculose pharmacorésistante
La New Jersey Medical School Global TB Institute avec l’University Research
Company aux États-Unis et l’AMM a mis à jour le cours de remise à niveau sur
la tuberculose pour les médecins en format PDF, en ligne. Au vu des
changements apportés aux directives de l’OMS et de la prochaine parution de la
3e
édition des Normes internationales pour la prise en charge de la tuberculose,
une révision du cours est à présent nécessaire et opportune. La prochaine étape
consistera à mettre à jour le cours sur la tuberculose pharmacorésistante.
En 2010 l’AMM a participé à l’élaboration du document d’orientation de l’OMS
intitulé « Orientation sur l’éthique en matière de prévention, de soins et de lutte
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contre la tuberculose ». L’OMS révise actuellement ce document afin de parler
plus directement des défis auxquels sont confrontés les personnels de santé et les
décideurs à travers le monde. Son but est de contribuer à atteindre le troisième
principe de la Stratégie Stop TB, notamment la protection des droits humains,
l’éthique et l’égalité. Une première réunion du groupe de travail a eu lieu et
l’AMM a fait un exposé sur les droits et devoirs des personnels de santé.
3.3 Santé et populations discriminées
3.3.1 Les femmes et la santé
L’AMM poursuit ses activités mondiales sur les femmes et la santé et entend
réaliser le suivi de la phase de mise en œuvre du « Projet mondial d’action pour
le renforcement du rôle des systèmes de santé dans la prise en charge des
violences interpersonnelles, notamment à l’encontre des femmes et des jeunes
filles ainsi que des enfants », qui a été adopté par l’Assemblée mondiale de la
santé en mai 2016.
En août, conformément à la politique ad hoc de l’AMM, le Comité exécutif de
l’Association a décidé d’appuyer la plateforme Ensemble pour en finir avec les
mutilation génitales féminines. Cette plateforme est un outil de formation en
ligne, gratuit, à destination des professionnels qui sont amenés à travailler avec
des femmes ou des filles concernées par les mutilations génitales féminines. Cet
outil est actuellement disponible en neuf langues européennes et dispose de deux
modules spécialement conçus pour les professionnels de santé.
Le Secrétariat a diffusé la nouvelle de la création de cette plateforme sur les
médias sociaux.
3.3.2 Vieillissement
L’AMM a participé à la consultation de l’OMS sur la stratégie mondiale et le
plan d’action sur le vieillissement et la santé, qui ont été adoptés par les États
membres lors de la dernière Assemblée mondiale de la santé en mai 2016 et
réalise le suivi de la phase de mise en œuvre de la stratégie mondiale.
Pour d’autres activités dans le domaine du vieillissement, veuillez consulter le
chapitre III, section 4.
3.3.3 Lutte contre la stigmatisation : discrimination zéro face au VIH dans les
établissements de santé
En mars 2017, le Secrétariat a communiqué aux membres de l’AMM le
document de référence de l’UNAIDS sur l’élimination de la discrimination dans
les soins de santé. Ce rapport vise à servir de référence aux décideurs et aux
autres parties prenantes engagés dans l’élaboration de politiques et de
programmes de règlementation des soins de santé et d’élimination des
discriminations et des autres barrières structurelles qui entravent l’obtention
d’une bonne santé pour tous. L’AMM est impliquée dans cette initiative depuis
son lancement en novembre 2015.
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3.3.4 Migrants et accès à la santé
Suite à l’initiative menée par l’OMS en faveur de la santé des migrants, l’AMM
a fait une public statement au nom de l’Alliance mondiale des professions de santé
(AMPS), lors de la 70e
Assemblée mondiale de la santé en mai 2017, pour
remercier l’OMS de ses efforts de promotion de la santé des migrants et de
rappel que le retard ou le refus de soins est discriminatoire et viole un droit
humain fondamental « Le refus de soins est non seulement grave d’un point de
vue éthique, il pose en outre un problème majeur de santé publique ».
Clarisse Delorme a été invitée à présenter les positions de l’AMM sur la santé
des migrants lors de l’atelier à destination des jeunes organisé en amont de
l’Assemblée mondiale de la santé (Youth Pre-World Health Assembly
Workshop) par la Fédération internationale des associations d’étudiants en
médecine (IFMSA) le 19 mai dernier à Genève.
En juillet, le secrétariat de l’AMM, représenté par le Dr Otmar Kloiber, Clarisse
Delorme et Madga Mihaila, a rencontré des représentants de la division
Migration et santé de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)
afin d’explorer les possibilités de coopération et d’échange d’informations entre
les deux entités.
À la suite de cette rencontre, l’AMM a été invitée à rejoindre un groupe de
travail sous l’égide de l’OIM et de l’OMS pour assurer que la santé des réfugiés
et des migrants est adéquatement prise en charge dans le cadre du partenariat
mondial pour les migrations Global Compact for Migration (GCM),
actuellement mis en œuvre par les Nations unies. Les négociations
intergouvernementales en cours devraient aboutir à un accord de l’Assemblée
générale des Nations unies début 2018. Pour l’instant la santé n’est que très peu
évoquée dans les discussions préliminaires. En septembre, l’AMM a adressé une
contribution écrite et a participé à la première réunion du groupe de travail le
5 septembre dernier.
3.4 Déterminants sociaux de la santé (DSS) et couverture universelle en matière de
santé
L’AMM est activement engagée avec le service de l’OMS chargé des Personnels de
santé et participe à son comité permanent pour concevoir un livre numérique sur
l’approche des Déterminants sociaux de la santé pour l’éducation et la formation du
personnel de santé. Le projet fait partie du travail de l’OMS pour la mise en place de
directives sur la « transformation et l’élargissement de la formation des professionnels
de santé » lancé à Recife en 2013. Le projet soutient également la résolution WHA66.23
de l’Assemblée mondiale de la santé « Transformer la formation des personnels de santé
à l’appui de la couverture sanitaire universelle ». La collaboration implique de participer
à des réunions organisées par l’OMS et de fournir une assistance technique et des
conseils pour le livre numérique.
L’AMM a présenté le point de vue de professionnels de santé lors de l’Assemblée
mondiale de la santé de 2017 lors de l’évènement parallèle organisé sur le thème du rôle
du secteur privé dans la réalisation de la couverture sanitaire universelle. Les politiques
que doivent mettre en œuvre les gouvernements aux fins de la couverture universelle en
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
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matière de santé auront une incidence sur l’ensemble des acteurs de l’amélioration de la
santé. La réalisation d’un tel objectif suppose une transition judicieuse qui concilie les
objectifs des gouvernements, des personnels de santé, des patients, des citoyens et des
industries pharmaceutiques pour étendre l’accès aux traitements, aux services, aux
médicaments et aux vaccins. Il est communément admis que le secteur privé doive être
impliqué, en tant que voix importante dans les débats de politique nationale sur
l’organisation et le financement des soins de santé. Des entreprises privées sont les
principales prestataires de soins de santé dans des pays à revenus faibles ou moyens,
qu’il s’agisse d’entreprises pharmaceutiques, de praticiens privés ou de cliniques. Il
n’en demeure pas moins que la commercialisation des soins de santé doive être
examinée avec un œil critique et avec l’impératif de fournir des soins de la plus haute
qualité possible.
3.5 Produits médicaux contrefaits
Les médicaments contrefaits sont fabriqués selon des normes inférieures aux normes de
sécurité, qualité et efficacité reconnues. Ils sont délibérément et frauduleusement
étiquetés quant à leur identité et/ou leur origine. La contrefaçon peut s’appliquer à la
fois aux produits de marque et aux produits génériques. Les médicaments contrefaits
peuvent comporter des produits avec des ingrédients corrects, mais avec un emballage
contrefait, des produits avec de mauvais ingrédients, des produits sans substance active
ou avec des ingrédients insuffisamment actifs. Les médicaments contrefaits sont un
danger pour la sécurité des patients et la santé publique, car ils augmentent les risques
de résistance aux antimicrobiens et sapent la confiance des patients dans les
professionnels de santé et les systèmes de santé. L’implication des professionnels de
santé est cruciale pour lutter contre la contrefaçon des produits médicaux.
L’AMM et les membres de l’Alliance mondiale des professions de santé (AMPS) ont
intensifié leurs activités de lutte contre la contrefaçon de médicaments et mis au point
une Campagne anti-contrefaçon avec une subvention éducative de Pfizer Inc. et Eli
Lilly. La base de cette campagne est la trousse « Be Aware » pour les professionnels de
santé et les patients, destinée à sensibiliser sur ce thème et à fournir des conseils
pratiques pour agir face à un produit dont on soupçonne la contrefaçon.
Dans le cadre de la campagne de lutte contre les contrefaçons, l’AMPS a conçu trois
vidéos pour expliquer la question des médicaments contrefaits et ce que l’on peut faire à
ce sujet. Chaque vidéo cible un groupe spécifique : les politiques, les professionnels de
santé et les patients.
L’AMM a rejoint la campagne Combattre les contrefaçons dont l’objectif est une plus
grande prise de conscience des dangers des médicaments contrefaits. La coordination de
tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la distribution des médicaments est
vitale pour lutter contre cette menace de santé publique. Le site Internet sert également
de ressources pour les organisations et les individus voulant soutenir ces efforts, en
présentant des possibilités d’action et en partageant ce que les autres font pour lutter
contre les faux médicaments.
3.6 Sécurité alimentaire et nutrition
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies (FAO) et
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont reçu pour mission de développer une
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
14
Déclaration sur la nutrition et un cadre d’action afin de guider sa mise en œuvre. Ils
organiseront plusieurs réunions préparatoires et conférences au cours du processus de
développement. L’AMM suit ce dossier. La principale critique porte sur les délais serrés
et le peu d’implication de la société civile. Les ONG déplorent aussi le fait que les
problèmes liés à l’utilisation des antibiotiques dans les aliments ne sont pas bien pris en
compte dans les discussions actuelles.
À ce jour, l’objectif principal est le suivant : assurer une protection sociale et
promouvoir la nutrition, l’agriculture et les systèmes alimentaires et obtenir la
contribution du secteur privé et de la société civile pour améliorer la nutrition.
3.7 Santé et environnement
3.7.1 Changements climatiques
L’AMM continue de participer aux négociations relatives au changement
climatique menées sous l’égide des Nations unies, et notamment la mise en
œuvre de l’accord de Paris adopté lors de la COP21 en décembre 2015. À cette
fin, une délégation de l’AMM suivra les deux semaines de négociations qui
auront lieu à l’occasion de la COP23, du 6 au 17 novembre à Bonn, en
Allemagne. Le Secrétariat est actuellement en contact avec l’OMS et la Global
Climate and Health Alliance pour mener des actions coordonnées pendant ces
négociations.
3.7.2 Produits chimiques
En décembre 2009, l’AMM s’est ralliée à l’approche stratégique de la gestion
internationale des produits chimiques, issue de la branche produits chimiques du
Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) afin d’établir une
stratégie pour renforcer l’engagement du secteur de la santé dans la mise en
place d’une approche stratégique.
En mai 2016, la 69e
Assemblée mondiale de la santé a adopté la résolution 69.4
sur le rôle du secteur de la santé dans l’approche stratégique de la gestion
internationale des produits chimiques en vue de l’objectif 2020 et au-delà. Le
secrétariat de l’OMS présentera à cette fin une feuille de route à la
70e
Assemblée mondiale de la santé (mai 2017) soulignant les actions concrètes
visant à renforcer l’implication du secteur de la santé pour réaliser l’objectif
de 2020 et contribuant aux objectifs de l’agenda 2030 pour le développement
durable.
La résolution prévoit que la feuille de route soit établie en consultation avec les
États membres, les organismes des Nations unies et les autres parties intéressées
dont les ONG. L’AMM a été conviée à participer à une consultation en ligne sur
le projet de feuille de route. Elle a envoyé sa contribution en septembre 2016.
L’AMM est intervenue (public statement) lors de la 140e
session du bureau exécutif
de l’OMS en janvier et a exprimé sa satisfaction au sujet de la feuille de route
préparée par le secrétariat de l’OMS, tout en insistant sur la nécessité de se
concentrer sur la réduction des risques et l’amélioration continue de la sécurité
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
15
des produits chimiques, et non seulement sur la gestion sûre des produits
chimiques. Le rôle des professionnels de santé été souligné à cette occasion.
L’AMM a assisté à une réunion informelle initiée par l’OMS à l’occasion de la
70e
Assemblée mondiale de la santé en mai afin de discuter de la mise en œuvre
de la feuille de route de l’OMS sur les produits chimiques ainsi que sur une
éventuelle collaboration sur la pollution de l’air avec différents acteurs.
3.7.3 Page de l’AMM sur l’environnement
L’AMM est partenaire de l’Association médicale de Floride (FMA) sur le projet
« My Green Doctor » (mon médecin écolo). Ce projet est un service de gestion
environnementale du cabinet médical gratuitement mis à la disposition des
membres de l’Association médicale mondiale (AMM) et de l’Association
médicale de Floride (FMA). La version initiale de My Green Doctor a été lancée
par la FMA lors de la Journée mondiale de la Terre 2010. En juin 2014, l’AMM
et la FMA ont conclu un accord pour travailler sur ce projet. My Green Doctor
est un guide gratuit de gestion environnementale de votre cabinet, mis au point
par des médecins. Il propose tous les outils nécessaires à un praticien ou à un
directeur de clinique pour la conception d’un programme personnalisé de gestion
durable d’un point de vue environnemental : politiques au sein du cabinet,
PowerPoints, guide à destination de vos équipes et même un service d’assistance
téléphonique gratuit. Le site Internet My Green Doctor est désormais disponible à la
section « Stages & ressources » du site Internet de l’AMM.
4. SYSTEMES DE SANTE
4.1 Comparaison des systèmes de santé grâce aux résultats déclarés par les patients
(PROMS) et les expériences rapportées par les patients (PREMS)
L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a présenté ses
projets d’utilisation des résultats de santé déclarés par les patients (PROMS) et les
expériences rapportées par les patients (PREMS) pour mesurer et comparer les systèmes
de santé des pays membres lors de son forum consacré à la santé, qui s’est tenu à Paris
le 16 janvier 2017. La nouvelle stratégie a été approuvée par la conférence ministérielle
qui a eu lieu le lendemain.
À la différence des méthodes précédemment utilisées pour les comparaisons et le recueil
de données, l’organisation espère que cette nouvelle mesure permettra de collecter
davantage d’informations sur les patients et les résultats de santé obtenus.
L’AMM a eu l’occasion de participer au forum consacré à la santé. Dans une
correspondance qui a suivi cet évènement, le Secrétaire général a accueilli avec
satisfaction l’intention d’obtenir des statistiques plus pertinentes. Il a également
souligné les caractéristiques de cette méthode axée sur la perception et ses limites pour
des comparaisons non locales. Entre autres points, le Secrétaire général a insisté sur le
fait que les médecins ont déjà une charge de travail conséquente en matière de recueil
de données, qui se traduit rarement par un meilleur traitement du patient ou une
meilleure efficacité du travail. L’AMM accompagnera la mise en œuvre de cette
nouvelle stratégie et en effectuera le suivi.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
16
Le forum des responsables de l’Alliance mondiale des professionnels de santé (AMPS)
en mai 2017 a été l’occasion de comparer les systèmes de santé, avec Mme Francesca
Colombo, de l’OCDE, comme oratrice principale. Pour plus d’informations, voir le
chapitre III, § 4 du présent rapport (p. 33).
4.2 Sécurité des patients
Pour traiter des problèmes liés aux pratiques dangereuses de prescription des
médicaments, l’OMS a lancé le Défi mondial sur la sécurité des patients relative aux
médicaments, avec pour objectif global de « réduire de 50 % dans le monde d’ici à 2020
les dommages dus aux pratiques dangereuses de prescription des médicaments qui
peuvent être évités. Pour développer cette initiative, l’OMS a invité l’AMM et d’autres
parties intéressées à plusieurs consultations en 2016.
Cette initiative vise à :
• établir une base de référence mondiale des erreurs de médication et de créer un
système de suivi mondial afin de tracer plus facilement les erreurs de médication ;
• développer une stratégie plurimodale pour impliquer les gouvernements, les
organisations et les prestataires de santé en première ligne dans l’amélioration de la
sécurité de la médication en faisant baisser l’incidence des erreurs de médication via
de meilleures pratiques de prescription, transcription, préparation, distribution et
administration ;
• mettre au point des directives, des outils, des supports et des technologies pour la
promotion et le soutien de la sécurité de la médication et réduire l’incidence des
erreurs de médication ;
• engager les parties intéressées, les partenaires et l’industrie à poursuivre activement
leurs efforts pour améliorer la sécurité de la médication.
L’AMM a été invitée par l’OMS à participer à une consultation mondiale pour fixer les
priorités concernant la sécurité globale des patients, en collaboration avec le Centre de
gestion des risques cliniques et de la sécurité des patients, département de santé. Cette
rencontre mondiale de haut niveau a réuni les principaux experts internationaux et
décideurs politiques des ministres de la Santé à la fois des pays en voie de
développement et des pays développés. Cette consultation vise à identifier les
principaux défis et les obstacles à l’amélioration de la sécurité des patients, des
prestataires de soins et de l’environnement des soins. Elle vise aussi à définir les
priorités pour les futures actions à mener par l’OMS et les pays.
4.3 Campagne One Health
En mai 2015, l’Association mondiale des vétérinaires (AMV) et l’Association médicale
mondiale (AMM) en collaboration avec l’Association médicale espagnole (SMA) et les
associations de vétérinaires espagnoles (AVE) ont organisé la Conférence mondiale sur
le concept « One Health » avec pour thème : « Vers une santé mondiale – renforcer la
collaboration entre les médecins et les vétérinaires ». La Conférence mondiale a
rassemblé 330 délégués de 40 pays. Les vétérinaires, les médecins, les étudiants, les
responsables de la santé publique et les représentants des ONG ont suivi les exposés
d’intervenants de haut niveau et ont pu assimiler, discuter et traiter les aspects majeurs
du concept One Health. Les principaux objectifs de la conférence étaient de renforcer
les liens et la communication entre les professions et d’intensifier la collaboration entre
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
17
les médecins, les vétérinaires et toutes les parties intéressées afin d’améliorer divers
aspects de la santé et du bien-être des humains, des animaux et de l’environnement.
La deuxième conférence a été organisée par l’Association médicale japonaise,
l’Association japonaise des vétérinaires et l’AMM à Kitakyushu, préfecture de
Fukuoka, au Japon les 10 et 11 novembre 2016. Plus de 600 personnes, venues de
44 pays, ont assisté à la conférence, qui a compté une trentaine d’interventions sur des
aspects variés de la campagne One Health. Un résumé de la conférence est consultable à
l’adresse suivante : WMA website.
4.4 Résistance aux antimicrobiens
La résistance aux antimicrobiens est un problème croissant et un gros défi de santé
publique. Elle présente divers aspects et différents facteurs contribuent au problème. En
mai 2015 l’Assemblée mondiale de la santé a adopté le plan d’action mondial sur la
résistance aux antimicrobiens qui s’articule autour de cinq objectifs majeurs, le
personnel soignant étant un acteur clé dans la réalisation de ces objectifs. L’objectif 1,
notamment vise à « sensibiliser davantage et à mieux faire comprendre la résistance aux
antimicrobiens via une communication, une éducation et une formation efficaces. »
L’OMS a établi un Secrétariat ad hoc visant à relier les diverses parties intéressées, les
impliquer et coordonner les activités du plan d’action. L’accent sera mis sur l’éducation
des étudiants en médecine et des médecins. Au cours de plusieurs réunions, l’AMM a
discuté de la manière dont l’OMS et l’AMM pouvaient collaborer sur ce sujet. L’AMM
est actuellement en discussion avec l’OMS pour devenir un membre expert du groupe
consultatif sur le plan stratégique et technique auprès du Secrétariat.
L’AMM a participé à une consultation de l’OMS pour discuter de la création d’une
structure mondiale de développement et de suivi visant à favoriser le développement, le
contrôle, la distribution et le bon usage des médicaments antimicrobiens actuels et
nouveaux, des outils de diagnostic, des vaccins et d’autres interventions.
L’AMM a également participé à une réunion d’experts organisée par l’OMS sur la
formation du personnel de santé et la résistance antimicrobienne en avril 2017. Cette
réunion consultative a débouché sur l’élaboration du premier cadre global
interprofessionnel de compétences en matière de résistance antimicrobienne qui servira
de référentiel pour la formation du personnel soignant. Cet outil aidera les responsables
des politiques de santé et les décideurs à coordonner leurs efforts pour atteindre le
premier objectif du Plan d’action mondial de l’OMS pour combattre la résistance aux
antimicrobiens, qui vise à informer et à sensibiliser le grand public à la résistance aux
antimicrobiens par le biais d’une communication, d’une information et d’une formation
efficaces. Il devrait également servir de base pour l’élaboration d’un prototype mondial
de cursus de formation (initiale et continue) à destination des personnels de santé qui
devrait commencer en octobre 2017.
L’Association médicale mondiale et l’Organisation mondiale de la santé prévoient
d’élaborer une enquête sur la prise de conscience de la résistance aux antimicrobiens de
la part des professionnels de santé de plusieurs pays. Il s’agirait de mieux identifier le
niveau de prise de conscience de la résistance aux antimicrobiens parmi les
professionnels de santé et leur point de vue sur la prescription d’antibiotiques dans leur
profession. Un questionnaire pilote a été réalisé en préparation de l’enquête.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
18
Le deuxième sujet abordé lors du forum de l’AMPS en mai 2017 était la résistance
antimicrobienne. Le Dr Marcus Sprenger, de l’OMS, était le principal orateur de cette
session. Pour plus d’informations, voir le chapitre III, § 4 du présent rapport (p. 29).
4.5 Personnel soignant
En mai 2016, l’Assemblée mondiale de la santé a adopté la Stratégie mondiale sur les
ressources humaines pour la santé (Ressources humaines pour la santé : stratégie
mondiale à l’horizon 2030). L’une des prises de position importantes dans la stratégie
de l’OMS est l’accent mis sur l’investissement dans les ressources humaines pour la
santé, contributeur de croissance et dans les soins de santé eux-mêmes, pilier de
l’économie. De plus en plus d’agences des Nations unies sont désormais d’accord sur
l’impact positif pour la croissance économique du secteur de la santé. Résultat : le
Secrétaire général des Nations unies a nommé une Commission de haut niveau sur
l’emploi et la croissance économique, qui a publié son rapport, intitulé « Working for
Health and Growth – Investing in the health workforce » (Travailler pour la santé et la
croissance : investir dans le personnel soignant) en septembre 2016. Le rapport indique
dix recommandations sur des sujets aussi variés que la création d’emplois, le genre et
les droits des femmes, les technologies de l’éducation et les environnements de crise et
d’intervention humanitaire. L’objet de la Comission est de favoriser et d’aider à la
création d’au moins 40 millions de nouveaux emplois dans le secteur social et dans la
santé et de réduire la pénurie de personnel soignant prévue (18 millions de personnes),
principalement dans les pays à revenus faible et moyen, d’ici 2030.
Lors de la réunion ministérielle de haut niveau sur la santé et la croissance économique
qui s’est tenue en décembre 2016, l’AMM est intervenue sur cette Commission de haut
niveau sur l’emploi et la croissance économique et sur l’accélération des
investissements en vue d’accroître la formation et les compétences, lors de la table
ronde.
Au cours de la session du bureau exécutif de l’OMS, l’AMM est intervenue sur les
ressources humaines et la mise en œuvre des résultats de la Commission de haut niveau
sur l’emploi en santé et la croissance économique.
Suite à la conclusion de son mandat de 10 ans, l’Alliance mondiale pour les personnels
de santé est devenue le Réseau mondial pour les personnels de santé, qui a pour objectif
de faciliter la production et l’échange de données, de favoriser le dialogue intersectoriel
et multilatéral d’élaboration de politiques, notamment par la définition d’un programme
commun à de multiples secteurs et de multiples acteurs, à partager des bonnes pratiques
et à harmoniser et à aligner les appuis internationaux aux ressources humaines du
secteur de la santé. L’objectif général est de permettre la mise en œuvre de la couverture
sanitaire universelle et d’atteindre l’Objectif du millénaire pour le développement.
En avril 2017, l’Organisation internationale du travail (OIT) a organisé une Réunion
tripartite sur les moyens d’améliorer les conditions d’emploi et de travail dans les
services de santé. L’objet de cette réunion était de débattre des stratégies en faveur du
travail décent qui permettraient de remédier aux pénuries de personnel de santé,
condition indispensable pour assurer l’égalité d’accès aux soins à tous ceux qui en ont
besoin, afin d’adopter des conclusions qui serviront de base à l’élaboration de futurs
programmes et politiques ad hoc aux niveaux international, régional et national.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
19
L’AMM a assisté à cette conférence et a mené des activités de suivi avec le secrétariat
de l’OIT.
4.6 Violence dans le secteur de la santé
Tirant profit du succès de la conférence précédente qui s’était tenue à Dublin, les
travaux préparatoires pour la 6e
Conférence internationale sur la violence dans le secteur
de la santé, qui aura lieu à Toronto (Canada) du 24 au 26 octobre 2018. L’AMM
participe à l’organisation et aux comités scientifiques chargés de la préparation de cet
évènement. Le comité d’organisation s’est réuni deux fois pendant la période de
référence.
4.7 Les Médecins exemplaires de l’Initiative mondiale formation au leadership (CPW)
Le projet CPW a démarré avec le recueil sur les médecins exemplaires dans le monde,
publié en anglais en octobre 2005 puis en espagnol en mars 2007. Des exemplaires du
recueil sont encore disponibles (en anglais et espagnol) au secrétariat de l’AMM sur
demande.
Des conférences régionales ont eu lieu en Amérique latine, dans les régions d’Asie-
Pacifique, en Europe et en Afrique entre 2005 et 2007. Le projet CPW a été étendu pour
y intégrer une formation sur le leadership organisée par l’INSEAD, l’école de
commerce de Fontainebleau en France, en décembre 2007. 32 responsables médicaux
d’un bon nombre de pays y ont participé. La formation a porté sur la prise de décision,
le travail d’élaboration des politiques, la négociation et la constitution de coalitions, les
relations interculturelles et les relations avec les médias. Pour en savoir plus, rendez-
vous sur le site internet de l’AMM, où vous trouverez des articles et des vidéos qui
rendent compte de l’expérience d’anciens élèves de ces cours.
La 7e
formation s’est tenue à la Mayo Clinic de Jacksonville, en Floride, aux États-Unis
du 2 au 6 mai 2016. Les cours ont été possibles grâce à une subvention de Bayer
HealthCare et Pfizer Inc. Ce travail, y compris la préparation et l’évaluation de la
formation, est soutenu par le centre de coopération de l’AMM — le Centre pour la santé
mondiale et la diplomatie médicale à l’université de la Floride du Nord.
Une huitième formation à la clinique Mayo est prévue pour 2017. Un appel à
candidatures a été adressé à tous les Membres constituants de l’AMM le
8 septembre 2017.
5. POLITIQUE DE SANTE ET EDUCATION
5.1 Développement des politiques médicales et sanitaires et éducation
Au cours des dernières années, le Center for the Study of International Medical Policies and
Practices, de la George-Mason-University, l’un des centres de coopération de l’AMM, a
étudié les besoins en matière de soutien pédagogique pour l’établissement de politiques.
Les enquêtes réalisées en coopération avec l’AMM ont mis en évidence une demande
de formation et d’échanges. Le centre a invité l’AMM à participer à la création d’une
plateforme scientifique pour des échanges internationaux sur la création de politiques
médicales et sanitaires. À l’automne 2009, le premier exemplaire d’une revue
scientifique, le World Medical & Health Policy, a été publié par Berkeley Electronic
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
20
Press en tant que journal sur Internet. Elle est maintenant passée aux mains de Wiley
Press. Cette revue est consultable sur :
http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1002/(ISSN)1948-4682
5.2 Soutien apporté aux Membres constituants
Voir le point 2.2.1
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
21
CHAPITRE II PARTENARIATS & COLLABORATION
Au cours de la période objet de ce rapport, le secrétariat de l’AMM a eu des réunions bilatérales
avec l’OMS et le personnel d’autres agences des Nations unies portant sur les domaines suivants :
prévention de l’abus d’alcool, santé mentale, violence envers les femmes, environnement, migration
des professionnels de santé, prévention de la torture. De plus, le Secrétariat a fait connaître les
inquiétudes de l’AMM dans divers milieux publics tels que 1
:
1. ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (OMS)
Gouvernance de l’OMS
Assemblée mondiale de la santé, mai 2017
La 70e
Assemblée mondiale de la santé a eu lieu en mai 2017 à Genève, en Suisse. L’AMM y a
présenté des déclarations publiques sur un certain nombre de sujets. Pour plus d’informations
(ordre du jour, documents de travail et résolutions), rendez-vous sur le site internet de l’OMS.
Évènements de santé publique de l’OMS
Forum de l’OMS sur l’alcool, les drogues et les conduites addictives, Genève, Suisse, du 26 au
28 juin 2017.
La rencontre du Partenariat international de la santé : travailler ensemble pour renforcer les
systèmes de santé a eu lieu en décembre 2016 à Genève.
La première réunion du Réseau mondial pour les personnels de santé (Global Health Workforce
Network) s’est tenue en décembre à Genève. Le réseau succède à l’Alliance mondiale pour les
personnels de santé, dont le mandat est arrivé à échéance au terme de dix ans. Le réseau est
hébergé par l’Organisation mondiale de la santé.
La réunion ministérielle de haut niveau sur l’emploi dans le secteur de la santé a eu lieu en
décembre 2016 pour discuter du projet de plan d’action sur 5 ans. L’AMM y a effectué une
présentation à l’une des tables rondes.
L’AMM a participé à la consultation d’experts menée par l’OMS lors de sa réunion sur la
formation du personnel de santé et la résistance aux antimicrobiens en mars 2017.
Consultation internationale de l’OMS visant à fixer les priorités pour assurer la sécurité des
patients au niveau mondial, avec le centre pour la gestion des risques cliniques et la sécurité des
patients de Pise et le département de la santé.
L’AMM a été invitée à participer au réseau des experts stratégiques afin d’appuyer et de guider le
secrétariat de l’OMS dans l’élaboration de son plan d’action mondial sur l’activité physique et a
assisté à la première réunion technique de consultation en juin 2017.
2. CONFERENCE DE L’UNESCO SUR LA BIOETHIQUE, L’ETHIQUE MEDICALE
ET LA LOI SANITAIRE
Ces dernières années, l’AMM a soutenu la conférence mondiale de la chaire de l’UNESCO
sur la bioéthique sur la bioéthique, l’éthique médicale et la législation relative à la santé
organisée par le Pr Amnon Carmi. En octobre 2015 la conférence s’est tenue à Naples en
Italie. L’AMM y a de nouveau participé en structurant les sessions consacrées à la fin de vie
et un projet de nouvelle politique (à ce moment-là) sur les directives éthiques pour les bases
de données de santé et les biobanques. Les Présidents sortants de l’AMM, le Dr Yoram
1
Pour de plus amples informations sur les activités mentionnées, voir la section concernée dans le rapport.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
22
Blachar et le Dr Jon Snædal, la conseillère pour l’éthique de l’AMM, la Pr Vivienne
Nathanson, la conseillère juridique de l’AMM, Mme Annabel Seebohm, et le Secrétaire
général ont préparé ces sessions. Le dernier Président sortant, le Dr Xavier Deau, a fait un
discours clé à l’ouverture de la conférence.
L’AMM a de nouveau été invitée à organiser deux sessions scientifiques lors de la
12e
Conférence de la chaire UNESCO de bioéthique qui s’est tenue à Limassol, à Chypre, du
21 au 23 mars 2017. La première était consacrée au processus de révision de la Déclaration de
Genève en cours, et notamment au serment des médecins. La séance était animée par le
Dr Ramin Parsa-Parsi, président du groupe de travail de l’AMM et le professeur Urban
Wiesing, directeur de notre institut de coopération à l’université de Tübingen. La seconde
séance était animée par le Président sortant de l’AMM, le Dr Jon Snædal et le Dr Otmar
Kloiber, avec la contribution de la Dre Emmanuelle Riag-Sibag, de notre centre de
coopération de l’université de Neuchâtel et Mme Annabel Seebohn, Secrétaire générale de
notre Comité permanent des médecins européens.
L’AMM est invitée à la 13e
conférence sur la bioéthique, l’éthique médicale et la législation
relative à la santé, qui se tiendra du 27 au 29 novembre 2018 à Jérusalem, en Israël. Veuillez
vous reporter au site internet de la conférence pour en savoir plus.
3. AUTRES AGENCES DES NATIONS UNIES
AGENCE ACTIVITÉS
Conseil des droits humains des Nations
Unies
En particulier :
Rapporteur spécial (RS) des Nations unies
sur le droit de chacun à jouir de la
meilleure santé physique et mentale health
(Rapporteur Dr D Puras)
Rapporteur spécial sur la torture et autres
peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants (Dr Nils Melzer) torture
Rapport spécial sur les droits des personnes
handicapées (Mme Catalina Devandas
Aguilar)
Haut Commissaire pour les droits humains
(M. Zeid Ra’ad Al Hussein)
• Suivi des activités du RS
• Échange d’informations
Réunion avec le RS en septembre 2017 suite à
la contribution écrite de l’AMM au rapport du
RS sur la santé mentale.

• Suivi des activités du RS
Prendre contact avec le nouveau RS
• Suivi des activités du RS
• Contact pris fin 2016
L’AMM participe au processus de
consultation dans le cadre de la résolution des
Nations unies sur la santé mentale et les droits
humains adoptée en septembre 2016
UNAIDS Campagne sur la journée de la lutte contre la
stigmatisation : discrimination zéro liée au
VIH dans les services de santé
Voir point 3.3.3
Conseil œcuménique des églises Réunion de consultation sur la stratégie
sanitaire œcuménique en mai 2017
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
23
Organisation internationale du travail
(OIT)
Réunion tripartite sur les moyens d’améliorer
les conditions d’emploi et de travail dans les
services de santé en avril 2017
Commission des stupéfiants des Nations
unies lors de sa 58e
session, Vienne,
mars 2015.
L’AMM a rejoint une coalition dirigée par
l’ancien chef de service à l’OMS, le
Dr Willem Scholten, pour faire du lobbying
contre la déclassification de la kétamine en
tant que stupéfiant. Une telle mesure placerait
le médicament sous contrôle international.
Selon l’OMS et de nombreuses organisations
humanitaires, la kétamine serait pratiquement
indisponible pour la chirurgie dans les pays à
faibles ressources et notamment les zones
rurales ainsi qu’en médecine vétérinaire dans
le monde. L’AMM a fait du lobbying auprès
des membres de la Commission et s’est jointe
à l’Association vétérinaire mondiale en
publiant des communiqués synchronisés. Le
gouvernement chinois, à l’initiative de la
déclassification de la kétamine, a fini par
demander un report de la décision ce que
pratiquement toutes les délégations ont salué.
OCDE Réunion avec Mme Francesca Colombo,
directrice de la section de la santé et son
équipe. Discussion sur la nouvelle stratégie de
travail sur le système de rapport relatif à la
santé et l’utilisation des mesures des résultats
rapportés par un patient (PROM),
novembre 2016 (voir également les points 6.1
et 10).
Organisation internationale pour les
migrations (OIM)
L’AMM participe au groupe de travail sur la
santé des migrants sous l’égide de l’OIM et
de l’OMS (voir le point 3.3).
4. ALLIANCE MONDIALE DES PROFESSIONS DE SANTE (AMPS)
Le forum des dirigeants de l’Alliance mondiale des professions de santé a eu lieu le
21 mai 2017 à Genève, sur les deux principaux sujets suivants : (1) le nouveau concept de
l’OCDE permettant de comparer les systèmes de santé par la mesure des résultats déclarés par
les patients et (2) la résistance aux antimicrobiens.
Mme Francesca Colombo, directrice de la division de la Santé à l’OCDE était la principale
oratrice pour la première session consacrée aux critères de comparaison des systèmes de
santé. Ces critères de mesure ont évolué au fil des ans, des statistiques de mortalité, de la
prévalence de maladies spécifiques, de handicap (DALY, QALY, etc.) à la mesure du bien-
être (QLVS, SF12, ce qui importe aux patients, aux soignants et aux familles). Mme Colombo
a rendu compte du récent projet PaRIS (pour Patient-Reported Indicators Survey Initiative,
étude sur les indicateurs signalés par les patients eux-mêmes). Ce projet a pris forme sous la
pression des gouvernements en faveur d’une plus grande responsabilité et transparence dans
les processus d’évaluation des services de santé. Les principales priorités du projet PaRIS sont
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
24
les suivants : les services de santé centrés sur les personnes, le renforcement des
connaissances et des capacités ainsi que la systématisation des mesures de résultats rapportés
par les patients. Les débats qui s’en sont ensuivis ont été animés.
Les deux intervenants de la deuxième session étaient le Dr Marc Sprenger, directeur du
secrétariat de l’OMS chargé de la résistance aux antimicrobiens et le Dr Susi Sanderson,
experte en résistance aux antimicrobiens auprès de la Fédération dentaire mondiale. La
résistance aux antimicrobiens relève de plusieurs objectifs de développement durable des
Nations unies. Elle constituera un problème grave pour les générations futures, tant les
tendances actuelles sont alarmantes. Il est important de souligner que la résistance aux
antimicrobiens est un phénomène culturel et non régional. C’est pourquoi la formation initiale
et continue des professionnels de santé est essentielle pour inverser ces tendances de
prescription. Les antibiotiques ne sont cependant pas utilisés dans le seul secteur de la santé,
le plus gros consommateur d’antibiotiques étant le secteur agricole. Seules une approche
multisectorielle et une pression politique en faveur de plans d’action ad hoc permettront donc
de réduire l’utilisation globale d’antibiotique. Si la lutte contre la résistance aux
antimicrobiens ne devient pas une priorité, elle aggravera la pauvreté et la faim et fera empirer
la situation sanitaire dans le monde entier.
L’AMPS, ainsi que l’OMS et l’OIT, ont organisé en mai 2017 un séminaire en ligne sur
l’emploi dans le secteur de la santé et la croissance économique, et notamment comment
traduire les recommandations dans des plans d’action. En amont de la session de l’Assemblée
mondiale de la santé consacrée aux ressources humaines dans le domaine de la santé et la
mise en œuvre des résultats de la Commission de haut niveau des Nations unies sur l’emploi
dans le secteur de la santé et la croissance économique, ce séminaire en ligne a permis
d’explorer ces questions et les possibilités de mise en œuvre des recommandations de la
Commission, en insistant sur la transformation de la formation initiale et continue, tant d’un
point de vue professionnel et technique que théorique. Les intervenants étaient issus de
l’AMPS, de l’OMS, de l’OIT et de la Fédération mondiale pour la formation médicale
(WFME).
World Health Professions Regulation Conference
Réservez cette date : les 19 et 20 mai 2018 à Genève, avant l’Assemblée mondiale de la santé.
La règlementation des professions de santé est rendue difficile par les évolutions politiques,
sociales, économiques et technologiques du monde. Les réformes étendues de la
règlementation des professions de santé reflètent les initiatives politiques de nombreux
gouvernements visant à assurer la prestation réelle, pérenne et efficace de services de santé.
Mais quelles sont les conséquences de telles évolutions et comment assurer la réalisation de
l’intérêt général ?
La sixième World Health Professions Regulation Conference (conférence internationale de
règlementation des professions de santé, WHPRC) se tiendra pendant la journée et demie qui
précédera l’Assemblée mondiale de la santé et vise à faire connaître aux participants les
questions, défis et perspectives actuels de la règlementation des professions de santé.
La conférence permettra d’aborder des trois thèmes principaux suivants :
1. un appel à fixer les normes de règlementation adéquates
Seront discutés notamment la fixation de règles adéquates, le contrôle des régulateurs,
l’éthique et l’autonomie professionnelles, les obstacles à la mise en œuvre et le
remboursement ;
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
25
2. la sécurité, la qualité et la conformité ; les bénéfices pour les patients, les
communautés et les populations
Seront notamment discutés : les bonnes pratiques, le rôle de la règlementation dans la
prévention durable, la facilitation de l’émigration, les coûts que suppose la conservation de
l’autorisation d’exercer, l’utilisation des mégadonnées et des études de cas sur des modèles
axés sur les résultats ;
3. l’appui à la qualité de la formation continue
Seront notamment discutés : le perfectionnement professionnel continu, le besoin de normes
internationales, l’innovation, l’amélioration des traitements, le passage de la formation
continue de l’évaluation à l’indépendance et la règlementation de la spécialisation.
5. CENTRES DE COOPERATION DE L’AMM
L’AMM est désormais fière de bénéficier du soutien de quatre centres de coopération
universitaires. Ces centres apportent une expertise scientifique à nos projets et/ou à nos
politiques, améliorant ainsi notre profil professionnel et nos activités extérieures.
Centre de coopération de l’AMM Secteurs de coopération
Center for the Study of International
Medical Policies and Practices, George-
Mason-University, Fairfax, Virginie
Élaboration de politiques, résistance aux
antimicrobiens, questions de santé publique
(tabac), publication du World Medical Journal
et Health Policy Journal.
Center for Global Health and Medical
Diplomacy, University of North Florida,
États Unis
Développement du leadership, diplomatie
médicale
Institute of Ethics and History of
Medicine, Université de Tübingen,
Allemagne
Révision de la Déclaration de Genève, éthique
médicale
Institut de droit de la santé, Université de
Neuchâtel, Suisse
Droit international de la santé,
approfondissement et promotion de la
Déclaration de Taipei, éthique médicale,
déontologie
Steve Biko Centre for Bioethics,
University of Witwatersrand,
Johannesburg, Afrique du Sud
Révision de la Déclaration d’Helsinki, éthique
médicale, bioéthique
6. ALLIANCE MONDIALE POUR LA FORMATION CONTINUE (WCEA)
L’Association médicale mondiale a signé un accord avec l’Alliance mondiale pour la
formation continue aux fins de la fourniture d’un portail de formation en ligne qui non
seulement permettra à l’AMM d’héberger ses propres cours en ligne, mais également aux
associations membres de créer leur propre portail et leur propre contenu en ligne. Cette offre
s’adresse spécifiquement aux associations médicales et aux sociétés qui souhaitent proposer
des formations en ligne. Les groupes et les facultés ou académies de médecine intéressés sont
invités à contacter le secrétariat de l’AMM pour plus d’informations.
7. AUTRES PARTENARIATS OU COLLABORATIONS
Organisation : Activité
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
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Amnesty International Contacts en cours (échange d’informations et soutien) au cours
de la période visée par le rapport sur la situation en Australia,
en Éthiopie et en Chine (voir le point 2.2.1).
Human Rights Watch Contacts sur les soins palliatifs (résolution de l’OMS) et
d’autres questions liées aux droits humains
Global Alliance on
Alcohol Policy (GAPA)
Échange régulier d’informations, notamment dans le contexte
de la 70e
Assemblée mondiale de la santé (mai 2017) et de la
Conférence mondiale sur l’alcool prévue en octobre 2017 (voir
le point 3.1.3).
Comité international de
la Croix-Rouge (CICR)
Partenaires du projet Soins de santé en danger depuis
septembre 2011
Coopération avec les divisions Santé et Droit
Coopération permanente avec le département Santé en
détention.
Signature d’un protocole d’accord entre le CICR et l’AMM en
novembre 2016.
Conseil international de
médecine militaire
(ICMM)
Un Protocole d’accord entre l’ICMM et l’AMM a été finalisé
fin 2016.
Conseil des organisations
internationales des
sciences médicales
(CIOMS)
Élaboration de recommandations à destination de la
communauté scientifique en médecine et en soins de santé en
général. L’AMM est membre du CIOMS et est actuellement
représentée au Bureau exécutif.
International Federation
of Health and Human
Rights Organisations
(IFHHRO)
Échange régulier d’informations sur les droits humains et les
questions de santé
International Federation
of Medical Students
Associations (IFMSA)
Programme d’internat depuis 2013 (3 étudiants en 2013 et
2 étudiants en 2014)
Collaboration régulière, la plupart en relation avec les réunions
statutaires de l’OMS.
Participation de représentants de l’AMM à la conférence de
l’IFMSA précédant l’Assemblée mondiale de la santé à
Genève.
Fédération internationale
des associations de
pharmaciens (IFAPP)
Coopération sur les questions d’expériences sur des cobayes
humains et l’élaboration de produits pharmaceutiques et du
rôle des médecins dans ce processus. La signature d’un
protocole d’accord est prévue pour l’Assemblée générale de
Tokyo.
University of
Pennsylvania
International Internship
Program
Programme d’internat sur la politique de santé, la santé
publique, les droits humains, la gestion des projets (2 étudiants
en 2014)
Conseil international de
réhabilitation pour les
victimes de torture
(CIRT)
Contribution régulière, échange d’informations et actions
conjointes sur des affaires ou des situations spécifiques (voir le
point 2.2.1).
Global Climate & Health
Alliance
Échanges réguliers d’informations et collaboration ad hoc dans
le contexte des négociations sur les changements climatiques
des Nations unies (COP 21).
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New Jersey Medical
School Global TB
Institute
L’AMM travaille avec la New Jersey Medical School Global
TB Institute et l’University Research Company (URC) pour
mettre à jour son cours en ligne de remise à niveau sur la
tuberculose, destiné aux médecins avec le soutien de l’agence
américaine pour le développement international (USAID)
Safeguarding Health in
Conflict Coalition
Statut d’observateur dans la coalition
Échange régulier d’informations
World Coalition Against
The Death Penalty
Échange régulier d’informations notamment concernant les cas
individuels requérant un soutien international.
Association mondiale des
vétérinaires
Co-organisation de la Conférence mondiale One Health, les 21
et 22 mai 2015, à Madrid en Espagne avec l’Association
médicale espagnole et l’Association des vétérinaires. 2e
conférence mondiale One Health, Kitakyushu, préfecture de
Fukuoka, Japon, les 10 et 11 novembre 2016
US Defense Health
Board – Ethics
Subcommittee
Le Président sortant de l’AMM, le Dr Cecil Wilson, a
représenté l’AMM dans deux sessions du sous-comité
d’éthique du bureau de la santé de la défense — en 2014
et 2015. Il a plaidé pour toujours permettre aux médecins
militaires de respecter l’éthique médicale, même en temps de
conflit. Le rapport du Bureau figure sur notre site Internet.
Association pour la
prévention de la torture
Échange d’informations sur la mise en place de la Convention
de lutte contre la torture en regard du rôle des médecins dans
la prévention de la torture et des mauvais traitements.
Physicians for Human
Rights
Échange régulier d’informations et actions conjointes sur des
affaires ou des situations spécifiques (voir 2.2.1)
Médecins internationaux
pour la prévention d’une
guerre nucléaire
(IPPNW)
Échange d’informations et actions communes dans le cadre du
traité des Nations unies pour l’interdiction des armes
nucléaires.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
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CHAPITRE III COMMUNICATIONS ET ACTIVITÉS EXTÉRIEURES
Le secrétariat de l’AMM a accueilli une nouvelle membre en juillet 2017. Il s’agit de Mme Magda
Mihaila, spécialiste du journalisme et de la communication. Elle aide désormais notre équipe à
améliorer la manière dont nous communiquons avec nos membres et dont nous diffusons nos
informations sur les médias sociaux.
1. NEWSLETTER DE L’AMM
En avril 2012, le Secrétariat de l’AMM a lancé une newsletter bimensuelle pour ses membres.
Le Secrétariat apprécie tous les commentaires et suggestions pour faire évoluer ce service et
le rendre aussi utile que possible à ses membres.
2. RESEAUX SOCIAUX DE L’AMM (TWITTER ET FACEBOOK)
En 2013, l’AMM a lancé ses comptes officiels Facebook et Twitter (@medwma). Le
Secrétariat encourage les membres à en parler dans leurs associations et expliquer qu’il est
ainsi possible de suivre les activités de l’AMM sur Twitter et Facebook.
3. LE WORLD MEDICAL JOURNAL
Le World Medical Journal (WMJ paraît tous les 3 mois et comporte des articles sur les
activités de l’AMM et des articles rédigés par des membres et partenaires. Il bénéficie d’une
large diffusion. En 2014 l’édition spéciale 60e
anniversaire est publiée en version papier. Elle
est passée à la version électronique en 2015 et se trouve sur le site internet de l’AMM.
4. INITIATIVE AFRICAINE DE L’AMM
La Présidente de l’AMM entre 2013 et 2014, la Dre Margaret Mungherera, a lancé une
initiative pour rapprocher les associations médicales africaines de l’AMM. Une prise en
compte plus marquée de la médecine organisée dans la coopération internationale devrait non
seulement contribuer à mieux faire entendre la voix de l’Afrique, mais aussi à accroître leur
visibilité et renforcer son statut au niveau national.
La Dre Mungherera a rassemblé les associations médicales des différentes régions d’Afrique
dans le cadre de petites réunions régionales afin de discuter des thèmes liés à leur travail
actuel, aux obstacles auxquels elles sont confrontées et aux domaines dans lesquels elles ont
connu le succès. Les invitations sont proposées à toutes les associations médicales africaines
qu’elles soient membres de l’AMM ou non.
Le Dr Mungherera a organisé des consultations régionales avec les AMN africaines au Kenya,
en Afrique du Sud, en Tunisie et au Nigeria. Les associations médicales d’Afrique du Sud et
de Tunisie, notre Président en 2014 et 2015, le Dr Xavier Deau, le Président du Conseil, le
Dr Mukesh Haikerwal ainsi que le Président du comité des présidents sortants et présidents de
comités, le Dr Dana Hanson ont soutenu cette initiative.
La dernière présidente sortante, la Dre Mungherera, a, entre autres, fait des exposés lors de la
4e
conférence internationale sur la violence dans le secteur de la santé, à Miami du 22 au
24 octobre 2014, à la conférence sur la santé africaine à Londres les 27 et 28 février 2015 et
au 6e
Congrès mondial sur la santé mentale des femmes à Tokyo du 22 au 25 mars 2015.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
29
La Dre Mungherera est malheureusement décédée le 4 février dernier, après des années de
lutte contre le cancer.
Psychiatre de formation, militante pour la santé publique de nature, elle s’était faite par
conviction l’avocate déterminée des peuples d’Afrique en plus d’être un médecin influent à
l’échelle mondiale. Plus qu’une collègue, elle était pour nombre d’entre nous une amie, une
professeure, une compagne.
Margaret s’est efforcée d’assister à nos réunions lorsque son état le lui permettait. L’AMM lui
est profondément reconnaissante de son engagement au sein de notre communauté.
5. DETACHEMENTS/STAGES
L’Association médicale britannique a détaché auprès de l’AMM la professeur Vivienne
Nathanson depuis 2015 et pour les réunions qui auront lieu au cours de l’Assemblée générale
de Chicago. L’Association médicale islandaise, qui accueillera l’Assemblée générale
d’octobre 2018, a détaché Mme Solveig Jóhannsdóttir auprès du secrétariat de l’AMM à
l’Assemblée générale de Chicago. Nous avons mis au point un programme de stage avec
l’IFMSA depuis 2013 (nous avons accueilli deux stagiaires en 2017, venus respectivement de
Pologne et d’Espagne), avec l’université de Pennsylvanie depuis 2014 (deux stagiaires
en 2017) et nous avons lancé un nouveau programme de stage en coopération avec
l’université Palack d’Olomouc (République tchèque) l’année dernière (un stagiaire en 2017).
Nous avons lancé en août dernier un appel à candidatures auprès des membres de l’IFMSA
pour accueillir un stagiaire supplémentaire pour la période automne/hiver.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
30
CHAPITRE IV EXCELLENCE OPÉRATIONNELLE
1. DÉFENSE/SENSIBILISATION
En avril 2017, le Conseil a décidé de mettre fin au groupe de travail sur la sensibilisation et de
le remplacer par un nouveau panel consultatif chargé de la mobilisation et de la
communication avec la mission de proposer des informations et des recommandations en
vue :
 d’améliorer la promotion des prises de position et des politiques de l’AMM auprès des
associations médicales nationales et des organisations, associations et institutions
extérieures concernées ;
 de recommander des stratégies de mobilisation et de communication afin d’accroître la
visibilité et l’efficacité des politiques et activités de l’AMM.
Le panel est présidé par le Dr Ashok Zachariah Philip, de l’Association médicale malaise et
composé des membres suivants: l’Association médicale israélienne (IsMA), l’Association
médicale sudafricaine (SAMA), l’Association médicale espagnole (CGCoM), l’Association
médicale américaine (AMA), l’Association médicale japonaise (JMA), le Conseil de l’ordre
des médecins français (CNOM) et le Réseau des jeunes médecins (JDN).
2. RÉUNIONS SANS PAPIER
Lors de la 188e
réunion du Conseil, ce dernier a fait savoir qu’il voulait réduire son impact
environnemental en supprimant tous les documents imprimés. Depuis la 189e
réunion du
Conseil, les documents mis en ligne sur le site Internet avant la réunion ne sont plus fournis
en version papier à la réunion. Les membres du Conseil et les responsables doivent
télécharger leurs documents à partir de la zone réservée aux membres sur le site Internet de
l’AMM et les avoir à la réunion soit sur ordinateur soit sur papier s’ils le souhaitent. Les
documents créés lors de la réunion seront disponibles par wifi en ligne ou en version papier.
Depuis la 197e
réunion du Conseil, le secrétariat a lancé box.com, un outil de partage et de
synchronisation pour les documents officiels de l’AMM. En octobre 2016, l’AMM, réunie en
Assemblée générale à Taipei, a décidé de mettre en place des réunions n’utilisant aucun
document papier avec une connexion Wi-Fi adaptée.
3. GOUVERNANCE
Lors de la réunion du Conseil, il fut décidé que le Secrétariat entamerait une procédure
d’alignement des différents termes et définitions dans les politiques de l’AMM, avec pour
objectif à long terme d’établir un glossaire. Le Secrétariat de l’AMM a débuté avec une liste
de termes pour lesquels la définition n’est pas claire et étudiera la manière dont ces termes
sont employés dans nos politiques actuelles.
Lors de la dernière réunion du Conseil à Moscou, a été créé le groupe de travail sur l’étude de
la gouvernance, qui a commencé son travail en recueillant les observations des membres du
groupe de travail sur les SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces) de l’AMM ou
pour l’AMM. Le groupe de travail a tenu sa première réunion à Buenos Aires et a présenté un
autre rapport intérimaire de son travail au 206e
Conseil. Le groupe de travail présentera son
rapport final lors du 207e Conseil qui se tiendra à Chicago, après des discussions
approfondies au téléphone et par vidéoconférence avec les Membres constituants.
octobre 2017 SecGen Report/Oct2017
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Suite à la démission de la Conseillère juridique de l’AMM, Mme Annabel Seebohm, lors de la
203e
session du Conseil à Buenos Aires, le Conseil lui a exprimé sa gratitude pour les services
rendus de 2007 à 2016 ainsi qu’à l’Association médicale allemande qui l’a secondée. Il lui a
souhaité bonne chance pour sa nouvelle fonction de Secrétaire général du Comité permanent
des médecins européens (CPME). Le Secrétaire général de l’AMM a invité les Membres
constituants à étudier le détachement d’un conseiller juridique auprès de l’AMM,
l’Association médicale française s’est portée volontaire et a détaché Mme Marie Colgrave-
Juge à ce poste. Elle a été nommée lors de l’Assemblée générale qui s’est déroulée à Taipei en
octobre 2016.
CHAPITRE V : REMERCIEMENTS
Le Secrétariat souhaite remercier les associations membres et les membres individuels pour leur
intérêt et leur coopération avec l’AMM et son Conseil au cours de l’année passée. Il remercie
également tous ceux qui ont représenté l’AMM dans diverses rencontres et exprime toute sa
reconnaissance pour l’aide et la collaboration fournies par les responsables, les rédacteurs de
l’association, les conseillers juridiques, les conseillers en relations publiques, les conseillers
financiers, le personnel des Membres constituants, les conseillers au Conseil, les Membres associés,
les amis de l’Association, les centres de coopération et leurs responsables.
Nous souhaitons en outre saluer les excellentes relations de travail que nous entretenons avec les
collègues et experts des organisations internationales, régionales et nationales, qu’elles soient
intergouvernementales ou privées. Nous apprécions beaucoup leur volonté et leurs efforts
permettant cette coopération.

18.09.2017