L’OMS et l’AMM signent un protocole d’accord


L’Organisation mondiale de la santé et l’Association médicale mondiale ont signé un protocole d’accord afin de réaffirmer et d’asseoir leur coopération.

Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue aujourd’hui au siège de l’OMS à Genève, les deux organisations ont convenu de renforcer leur collaboration sur les sujets qui relèvent de compétences qu’elles partagent, telles que la protection, l’amélioration et le progrès de la santé et sur ceux qui relèvent d’une volonté d’action commune, comme les déterminants sociaux de la santé.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS et le président de l’AMM, le Dr Yoshitake Yokokura, ont tous deux signé le protocole d’accord, qui établit les objectifs prioritaires de la coopération entre les deux organisations : la réalisation de la couverture santé universelle et l’amélioration de la préparation aux situations d’urgence. L’OMS et l’AMM ont ensemble reconnu l’importance critique des ressources humaines du secteur de la santé et le rôle des médecins et de leurs organisations pour l’accomplissement de ces objectifs.

Le Dr Yokokura a déclaré : « L’AMM coopère et entretient officiellement des relations avec l’OMS depuis fort longtemps. Mais le protocole que nous avons conclu aujourd’hui fixe des domaines de coopération dans lesquels chacune de nos organisations peut agir aux niveaux national, régional et mondial ».

La réalisation de la couverture santé universelle fait partie de ces domaines dans lesquels les médecins et leurs organisations peuvent jouer un rôle de premier plan en facilitant l’appréhension de ce concept, en participant de manière proactive à sa mise en œuvre et en renforçant la formation, l’emploi et la gestion des personnels de santé.

Cet objectif comprend également la promotion active des droits humains relatifs à la santé et du plein respect de l’éthique médicale dans le monde entier, y compris par la mise en œuvre de la Déclaration conjointe des Nations unies pour mettre fin à la discrimination dans les établissements de soins, qui implique d’agir sur les déterminants sociaux de la santé.

Enfin, les deux organisations ont convenu de développer et de renforcer les systèmes de préparation aux situations d’urgence et aux catastrophes aux niveaux national et international en s’appuyant tout particulièrement sur les médecins et leurs organisations professionnelles.