Face à la covid-19, laissons la science nous guider, déclare le nouveau président de l’AMM


L’Association médicale mondiale (AMM) doit continuer à laisser la science mener la lutte contre la Covid-19, a déclaré le Président de l’Association, nouvellement élu. Le Dr David Barbe, ancien Président de l’Association médicale américaine et médecin de famille dans le Missouri, aux États-Unis, a affirmé lors de son discours d’intronisation à l’occasion de l’Assemblée générale de l’AMM, qui se déroule cette année en ligne, que l’AMM devait continuer à plaider pour la fourniture d’équipements de protection individuelle adéquats, des établissements et du matériel adaptés et un personnel soignant formé et en nombre suffisant.

Il a poursuivi : « Nous devons travailler avec les autorités de santé publique au maintien des politiques qui permettent de réduire la fréquence et la gravité des maladies, tout en préservant la sécurité et la fluidité de l’activité économique et de l’éducation. Nous devons continuer à laisser la science nous guider et défendre des traitements éprouvés et des vaccins sûrs et efficaces. »

Le Dr Barbe a souligné que la pandémie avait mis en évidence le danger que constitue l’association des inégalités de santé aux maladies chroniques.

« Les personnes qui subissent les inégalités de santé sont souvent celles qui souffrent d’une maladie chronique : elles sont donc particulièrement vulnérables face à la Covid-19. Les pathologies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’hypertension touchent davantage les personnes non blanches et les personnes issues des couches socio-économiques les plus basses de la population. »

« Dans cette assemblée, nous pouvons traiter à la fois des inégalités de santé et des maladies chroniques ».

Il a affirmé qu’en tant que médecins, ils étaient tenus d’observer les normes les plus exigeantes.

« Nous devons porter haut les principes essentiels de la relation entre patient et médecin. Nous devons prendre la parole et chercher des solutions à la violence contre les patients et les médecins. Nous devons souligner l’inhumanité des actions gouvernementales ou sociales qui ciblent des groupes ethniques ou religieux ou de l’usage d’armes chimiques, biologiques ou nucléaires. »