Archivé: Résolution de l’AMM visant à réaffirmer l’interdiction faite aux médecins de participer à la peine capitale


Adoptée par la 63ème Assemblée Générale de l’AMM, Bangkok, Thaïlande, octobre 2012
et supprimée par la 69ème Assemblée générale de l’AMM, Reykjavik, Islande, octobre 2018

Tout le monde s’accorde à dire que les médecins ne doivent pas participer aux exécutions, cela étant incompatible avec le rôle de guérisseur qu’est celui du médecin.  Le recours aux connaissances des médecins et à leur expérience clinique dans des buts autres que la promotion de la santé, du bien-être va à l’encontre du fondement éthique de la médecine, à savoir ne pas nuire avant tout.

La déclaration de Genève de  l’AMM stipule ce qui suit : « Je garderai le respect absolu de la vie humaine » et « Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits de l’homme et les libertés civiques, même sous la menace. »

En tant que citoyens, les médecins ont le droit de se faire une opinion sur la peine capitale reposant sur leurs croyances morales personnelles. En tant que membres de la profession médicale, ils doivent respecter l’interdiction de toute participation à la peine capitale.

RÉSOLUTION est donc prise dans les termes suivants :

  • Les médecins ne faciliteront pas l’importation ou la prescription de médicaments à des fins d’exécution.
  • L’AMM réaffirme: «Qu’il est contraire à l’éthique pour les médecins de participer à la peine capitale de quelque façon que ce soit ou à quelle phase que ce soit du processus d’exécution, y compris la planification et les instructions et/ou la formation des personnes chargées de l’exécution» et
  • L’AMM réaffirme: Que les médecins garderont « le respect absolu de la vie humaine» et n’utiliseront pas leurs «connaissances médicales pour enfreindre les droits de l’homme et les libertés civiques, même sous la menace.»
Résolution
Droits humains, Execution, Execution, Médicaments pour l'Exécution, Peine capitale, Peine de mort