Adoptée par la 50ème Assemblée générale Ottawa (Canada), Octobre 1998
et supprimée à la 59ème Assemblée générale de l’AMM, Séoul, Corée, Octobre 2008

RECONNAISSANT QUE

l’AMM, dans sa prise de position sur les armes et leur relation à la vie et à la santé (17.130), soutient les efforts visant à établir « des critères objectifs qui permettraient de mesurer les effets produits par les armes actuelles et futures et d’arrêter le développement, la fabrication, la vente et l’utilisation d’armes »;

ET QUE

un groupe d’experts associés au Comité international la Croix-Rouge (CICR) présente ces critères dans le « Projet SIrUS: déterminer quelles armes causent des maux superflus »;

L’ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE

  1. félicite le CICR et le groupe d’experts pour la réalisation de ce travail;
  2. invite les associations médicales nationales à officiellement approuver le Projet SirUS afin que les connaissances médicales qu’il contient contribuent à assurer la mise en application des conventions internationales concernant la limitation des effets produits par les armes;
  3. insiste sur le fait que «les maux nécessaires» occasionnés par les armes sont, du point de vue médical, inacceptables.

Adoptée par la 49e Assemblée générale Hambourg (Allemagne), Novembre 1997
et supprimée à la 59ème Assemblée générale de l’AMM, Séoul, Corée, Octobre 2008
*Ce document a été remplacé par la « Prise de position de l’AMM sur l’accès aux soins de santé des femmes et des enfants »

 

PREAMBULE

Le nombre de violations des droits de l’homme dont sont victimes les femmes et les jeunes filles afghanes ne cesse d’augmenter depuis des années. Plus de 40.000 femmes médecins ont subi l’adoption, en 1996, de l’interdiction générale d’exercer leur profession. Pour les organisations de défense des droits de l’homme, il s’agit là d’un « outrage aux droits de la personne humaine ». Les femmes afghanes sont totalement exclues de la vie sociale, les écoles de jeunes filles ont été fermées, les étudiantes expulsées des universités et les femmes comme les jeunes filles sont lapidées dans les rues. Selon un rapport des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Afghanistan (février 1966), ce sont surtout les femmes travaillant dans les secteurs de l’Education et de la Santé et plus particulièrement les femmes médecins et les infirmières qui sont les plus touchées par cette interdiction. Le secteur sanitaire, sur le point de s’effondrer sous l’effet des ces restrictions, n’a que très légèrement diminué ces dernières. L’interdiction pour les femmes d’exercer la médecine empêche les femmes patients et leurs enfants d’avoir accès aux soins de santé. Si certaines femmes médecins sont maintenant autorisées à exercer leur profession, elles n’en restent pas moins soumises à un contrôle strict et inacceptable (Département d’état américain, Rapport 1996 sur les droits de l’homme en Afghanistan, Janvier 1997).

RECOMMANDATIONS

Par conséquent, l’Association Médicale Mondiale prie instamment ses associations membres d’insister auprès de leurs gouvernements pour qu’ils:

  • condamnent sans réserve les graves violations des droits individuels dont sont victimes les femmes en Afghanistan;
  • prennent à l’échelle mondiale les mesures visant à restaurer les droits fondamentaux de la personne humaine et à lever l’interdiction d’exercer qui frappe les femmes médecins.
  • insistent sur le droit des femmes à recevoir dans tous les services médicaux et chirurgicaux les soins médicaux appropriés, y compris les traitements aigus, sub-aigus et continus.

Adoptée par la 48e Assemblée générale Somerset West (République d’Afrique du Sud), Octobre 1996
et supprimeée par la 61e Assemblée générale de l’AMM, Vancouver, Canada, Octobre 2010

CONSIDÉRANT QUE :

le Docteur Radovan Karadzic est publiquement accusé d’être responsable de nombreux crimes de guerre dans l’ex-Yougoslavie. Il a refusé jusqu’à présent de comparaître devant le Tribunal pénal international pour les crimes de guerre de La Haye. En tant que médecin, il jette ainsi le discrédit sur notre profession;

IL EST PAR CONSÉQUENT RÉSOLU QUE :

l’Association Médicale Mondiale s’élève publiquement contre le Docteur Radovan Karadzic qui a refusé de se livrer au Tribunal pénal international pour les crimes de guerre dans l’ex-Yougoslavie, et demande qu’il s’exécute sur-le-champ.

Adoptée par la 47e Assemblée Générale Bali (Indonésie), Septembre 1995
et supprimée à la 56e Assemblée Générale de l’AMM, Santiago, Chilie 2005

Il est résolu que l’Association Médicale Mondiale :

  1. déplore les essais nucléaires;
  2. demande l’abandon sans retard des essais nucléaires;
  3. invite toutes les associations membres à informer leurs gouvernements des effets néfastes des armes nucléaires sur la santé.

Adoptée par la 34e Assemblée Médicale Mondiale, Lisbonne, Portugal, Septembre/Octobre 1981
et amendée par la 52e Assemblée Générale de l’AMM, Edinburgh, Ecosse, Octobre 2000
et la 59e Assemblée Générale de l’AMM, Seoul, Corée, Octobre 2008
Et supprimée par la 69e Assemblée générale de l’AMM, Reykjavik, Islande, octobre 2018

RESOLUTION EST PRISE qu’il est contraire à l’éthique pour les médecins de participer à la peine capitale de quelque façon que ce soit ou quelque soit la phase du processus d’exécution, y compris la planification et les instructions et/ou la formation des personnes chargées de l’exécution.

L’Association Médicale Mondiale

PRIE instamment ses membres constituants d’informer tous les médecins que toute participation à la peine capitale, comme précédemment indiqué, est contraire à l’éthique.

DEMANDE INSTAMMENT à ses membres constituants de faire pression auprès des gouvernements et des législateurs nationaux pour bannir toute participation des médecins à la peine capitale.