L’AMM publie de nouvelles recommandations sur les tests génétiques


L’Association médicale mondiale (AMM) publie une version révisée de ses recommandations relatives à l’utilisation de la génétique et des tests génétiques dans les soins médicaux.

Cet ensemble de recommandations s’inscrit dans la Déclaration de Reykjavik, dans laquelle l’AMM affirme que l’emploi de plus en plus fréquent de la génétique et des tests génétiques se traduira par une création de valeur considérable. L’utilisation d’informations génétiques relatives à des personnes est cependant particulièrement sensible, en ce qu’elle soulève des questions de confidentialité, d’intimité et présente des risques de détresse psychologique, de stigmatisation et de discrimination.

Les recommandations de l’AMM rappellent que les tests génétiques ne doivent être effectués qu’au bénéfice du patient. Elles insistent sur l’autonomie et les choix du patient et la nécessité de les respecter. Il convient ainsi d’obtenir le consentement du patient avant de procéder à des tests ou à un traitement génétiques.

Les résultats de tests génétiques peuvent intéresser des tiers, des proches, par exemple. La Déclaration de Reykjavik comporte des recommandations sur le traitement des résultats qu’il convient de divulguer afin de ne pas mettre en péril la santé d’une personne.

Le Président de l’AMM, le Dr Miguel Jorge, a déclaré : « Alors que la demande des consommateurs pour les tests génétiques connaît une forte hausse, il est important que nous mettions à jour nos recommandations pour protéger les patients. »

La Déclaration comprend également des préconisations portant sur l’utilisation des données issues des recherches génétiques, des observations secondaires ou fortuites et des tests destinés au grand public. Elle couvre les thérapies géniques et les manipulations génétiques à des fins sanitaires. Elle rappelle en outre l’opposition ferme de l’AMM au clonage d’êtres humains à des fins de procréation et à la manipulation génétique de cellules germinales, qui continuent de présenter des risques scientifiques et ne sauraient être assimilés à des soins de santé.