La communauté internationale critiquée pour sa réaction tardive au bombardement en Syrie


La communauté internationale a été trop lente à condamner le bombardement d’hôpitaux et d’établissements de santé en Syrie, a déclaré aujourd’hui l’Association médicale mondiale.

Saluant la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui exige un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, le Président de l’AMM, le Dr Yoshitake Yokokura a déclaré que les établissements de santé syriens avaient été systématiquement visés.

« Le récent bombardement d’hôpitaux constitue un véritable scandale humanitaire. La communauté internationale ignore trop souvent ces attaques, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Nous ne pouvons plus rester les bras croisés pendant qu’est commise une telle atrocité. Les personnes responsables de ces attaques doivent être identifiées et poursuivies pour ces actes ignobles.

Les patients, les médecins et les infirmiers ont besoin de la protection des gouvernements du monde entier, et ceux-ci la leur doivent. La communauté manque actuellement à ses obligations envers ces patients et ces soignants, en dépit de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, soutenue par plus de 80 États membres, qui condamne les attaques contre les établissements médicaux et le personnel intervenant dans des zones de guerre. »