L’OMS et les membres de l’Alliance mondiale des professions de santé signent un protocole d’accord sur les priorités en matière d’effectifs de santé
Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signé un protocole d’accord avec les cinq membres de l’Alliance mondiale des professions de santé (AMPS) : la Fédération dentaire internationale (FDI), la Fédération internationale pharmaceutique (FIP), le Conseil international des infirmières (CII), Physiothérapie mondiale et l’Association médicale mondiale (AMM). Ensemble ces cinq organisations représentent plus de 41 millions de professionnels de santé à travers le monde et rassemblent les connaissances et l’expérience essentielles des principales professions de santé dans plus de 130 pays.
La cérémonie de signature d’aujourd’hui constitue un évènement historique, en ce qu’il réunit cinq organisations mondiales qui représentent respectivement les dentistes, les pharmaciens, les infirmières, les physiothérapeutes et les médecins et l’OMS pour sceller leur collaboration sur la protection de la main-d’œuvre de santé et investir dans les effectifs pour assurer des soins sûrs, de qualité et équitables dans tous les environnements.
« Il n’y a pas de santé sans soignants, a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Avec le protocole d’accord, l’AMPS et l’OMS soutiendront les associations professionnelles des soins de santé et les gouvernements pour qu’ils protègent et investissent dans des équipes pluridisciplinaires de soignants nécessaires pour assurer les services de santé essentiels, prévenir les urgences et y répondre ».
Ce nouveau protocole d’accord reflète l’importance de l’investissement dans la main-d’œuvre de santé par une approche intégrée et pluraliste. Il établit un cadre pour une action collective des cinq organisations et de l’OMS. Toutes les parties s’engagent notamment à coopérer sur les questions prioritaires qui concernent la main-d’œuvre de santé, ainsi que sur la couverture santé universelle, les maladies non transmissibles et le vieillissement des populations. Ce cadre permettra en outre de renforcer les systèmes et les services de santé régionaux et nationaux.
« La pandémie de Covid-19 nous a montré qu’aujourd’hui les problèmes de santé publique ne pouvaient être résolus par un pays, une organisation ou un professionnel seuls », a déclaré Enzo Bondioni, président de l’AMPS et directeur exécutif de la FDI. Les défis mondiaux de la santé sont imbriqués. Ce n’est que par la collaboration, en agissant ensemble pour protéger et renforcer la main-d’œuvre de santé et en progressant vers une couverture santé universelle que nous parviendrons à les relever. »
L’AMPS et l’OMS ont poursuivi des objectifs communs avant et pendant la pandémie. Les deux organisations ont travaillé à assurer la vaccination des soignants et des personnels de santé dans tous les pays et continuent à défendre dans chaque pays le renforcement des systèmes de santé, notamment en assurant aux soignants et aux personnels de santé une meilleure reconnaissance, de meilleurs environnements de travail et des conditions de travail décentes.